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Calambours et terrorisme



Scénario en 4 tweets:

De Groodt retrace l’actualité du jour sous formes de calambours, rencontre avec Oussama Ben Laden qui aurait fêté ses 57 ans !

Il part à sa recherche, et rencontre Omar, à Kaboul, « taliban assis sur un banc », pour lui demander où se trouve Beben !

Il l’invite sous sa tante, par alliance, où se cache Ben Laden.

De là ils discutent du 11 septembre et se quittent sur de belles paroles.


Script/chronique entière:

« Vous ne l’savez évidemment pas, et si tu l’sais c’est intégriste (à tes risques) et périls, mais demain lundi 10, lundidi lundi, oui, quand j’sais pas quoi dire, j’appelle Khaled. Bref dans quelques heures, et après quelques heurts, Oussama Ben Laden et non pas Où ça mène Ben Lada, c’est pas la même marque, aurait fêté ses 57 ans. Effectivement, celui qui naquit à Riyad, y a pas que lui d’ailleurs, Aryad Massenet (Ariane Massenet) aussi, ok je vais m’arabiller (me rhabiller). Oussama donc aurait fêté son anni-verset (anniversaire), s’il n’avait pas été immergé en mer de « ment » (emmerdements), justement pour ne plus en causer. Tenant à comprendre comment il pouvait se la couler douce avec tant de morts sur la conscience, je décidais donc de partir sur les traces d’Oussa. Ainsi se nommait pour ceux qu’ils l’ont Otan (autant) recherché. Comme je ne recule devant rien et que j’avance plutôt derrière tout, je mis le voile direction l’Afghanistan à la recherche du Mollah Omar, car comme la pression à crustacés, j’avais plus de chance de le trouver. Certes, j’étais complètement Kaboul (maboule) de vouloir entamer ce voyage, mais, à peine arrivé je me retrouvais nez à nez avec la mère d’Omar, Homère donc, et oui, il y a des jours comme ça. J’avais la chance de tomber par hasard sur cette femme au teint gris, âgé, (grillagé) qui n’hésita pas à me mener auprès de son fils, pro dingue. Me découvrant alors dans son jardin, en train de prendre le thé meurtrier, toujours pas sûr que Bernard-Henri (en rit), je me permets de lui demander si je peux m’assoir sur le Taliban (banc) cinq minutes avec lui et regarder le soleil, tant qu’y en a, c’est une manière de l’aborder doucement pour Pakistan (pas qu’il se tend). Le sentant ouvert au monologue, j’enchaîne dans la foulée, de peur que ça soit l’inverse, et demande à Omar pourquoi lui ne s’est pas fait pincer, c’est rigolo, car si Oussama n’était pas intouchable, Omar Sy (si). Il me répond que pour éviter de se faire repérer, son père lui a toujours dit, « Fatwa (fais toi) tout p’tit mon grand », je poursuis et lui demande où je peux enfin rencontrer Beben, il me dit qu’on n’parle pas comme ça. Et tout en enfilant ses babouches en sky, me new baWlance (me balance) un coup d’talion (talon) dans la gueule, m’informant qu’une âme à vertues (avertie) en vaut deux. Pour détendre l’atmosphère, je lui suggère alors de goûter un loukoum dijo (??), Gondry ra (qu’on rira) bien qui rira.. ‘fin .. Et une fois calmé, Omar m’invite à le suivre sous sa tante (tente), par alliance, où se cache Ben Laden. En préambule il me précise que pour aborder Oussama il faut vraiment y aller mollo, et que par ailleurs j’aurais un pli à lui remettre de sa part, sur ce on se dit à dieu (adieu), enfin, allah (à la) prochaine. Après avoir été à la pêche au Mollah Mollah, moules moules, oui bon on connait la chanson, mais comme ça Alain Resnais (renaît) un peu, je parvins à bon porc (port), façon de parler, et découvre Ben Laden dans la soldat tente (salle d’attente). Ouh ça m’a (Oussama) fait de l’effet ! D’emblée il d’Amanda Lyre (demande à lire) le pli que Omar m’a donné, et puis me salue. Je lui demande comment va la santé et tout ça, mais il me répond qu’il se lamente pas mal ces temps ci, car après avoir été champion du monde de double VTC (wtc = world trade center), pour lui c’est un peu un retour à la kamikaze (case) départ. A ce propos je lui demande pourquoi avoir fait voler des avions aussi vils (aux civils), il s’est exprimé de la sorte entre les deux tours, il reste évasif car depuis qu’il s’est pris une balle dans la tête il a des trous de mémoire. Mais il se justifie malgré tout en me disant qu’il s’est probablement laissé électrisé par un corps en (Coran) alternatif. Quand je lui apprends que Ground zero renait aujourd’hui de ses cendres, ou renait des cartes (René Descartes) pour ceux qui pansent (pensent) encore leurs plaies, le fondateur d’Al-Qaida verdit en comprenant qu’il ????, et que si la terreur (l’erreur) est humaine, la vie reprends toujours le déchu (le dessus). »


Test du dispositif sur scratch

Les images subliminales et les textes doivent suivre la chronique.
Touches:

Drapeau vert: Intégristes
a: Khaled
z: Ariane Massenet
e: Me rhabiller
r: Anniversaire
t: Emmerdements
y: OTAN
u: Kaboul
i: Omar et Homère
o: Femme grillagée
p: Bernard Henri
m: Taliban
l: Pakistan
k: Pince, Intouchables et Omar Sy
j: Fais toi tout petit
h: Babouches sen sky, New Balance, Talion et Ame avertie
g: Tente par alliance
f: Allah prochaine
d: Moules moules
s: Alain Renais
q: Porc
w: Soldat tente
x: Ouh ça m’a fait de l’effet
c: Amanda Lear
v: Champion de WTC
b: Kamikaze départ
n: trous de mémoire
flèche gauche:René Descartes, panser ses plaies
flèche du haut: (t)Erreur
flèche droite: Dessus


De Groodt - Oussama Ben Laden
mp3

dispositif

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première session

première session

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